Doctor Who (Saisons 5 - 7)

Doctor Who © FR_tmdb

"Salut mon p'tit coeur" ! Alors je vous ai manqué ? Soyez gentils, laissez-moi y croire un peu. La vie étant toujours pleine d'imprévus mon beau planning bien ficelé de début d'année s'est vite fait balayer par des impératifs venus de toutes parts ! Mais j'ai planté mes griffes non loin de Booktube et je compte bien apparaître sur vos écrans de-ci de-là, quand vous vous y attendrez le moins (hihihi). Et pour ce dimanche, je voulais partager ma nouvelle lubie, en mode "rattrage" : Doctor Who !

Il était une fois, une Olive plus jeune qui zappait sur sa télé un soir et tombait par hasard sur un drôle de film. New York, des statues qui bougent et des pauvres gus qui se retrouvent piégés dans un hôtel, puis dans un cimetière. Les plus connaisseurs d'entre vous reconnaîtront vite "Les Anges prennent Manhattan", dernier épisode où Amy Pond (Karen Gillan) apparaît aux côtés du Docteur. Mais pour la néophite que j'étais, de la série culte Doctor Who je ne connaissais que la jolie rousse, des statues lugubres et les blagues d'internet que je ne comprenais pas.

Pourtant c'est difficile de passer à côté de Doctor Who. J'avais des amis qui m'en parlaient depuis la fac (ouille, la vieillesse) et m'assuraient que j'allais adorer cet univers. So british ! Mais les étiquettes "série (très) longue", "science-fiction", "ultra populaire" m'avaient toujours fait reculer. Doctor Who avait, à mes yeux, le même côté "culte et fermé" que Star Wars (avis ultra subjectif, posez vos armes). Mais vint le jour où avide de nouveauté je me suis lancée dans l'aventure, histoire de voir enfin de quoi il était question... et vous vous en doutez le voyage ne fait que commencer pour moi !

Doctor Who © FR_tmdb

Mais faisons un léger retour en arrière. De quoi ça parle Doctor Who ? Eh oui, même si beaucoup connaissent au moins les visuels, j'ai remarqué au fil des conversations IRL que pas mal de monde ne savait pas exactement ce que racontait le show (je me suis sentie moins seule). En gros, parce que bon sang que c'est complexe... Un étrange bonhomme/extraterrestre, vieux comme le monde, qu'on appelle "Le Docteur" (Matt Smith) voyage à travers le temps et l'espace dans sa boîte bleue, le Tardis. Sauveur de la veuve et de l'orphelin, il passe, casse deux-trois trucs au passage et réussit toujours à s'en sortir à un cheveu de la catastrophe, mais pas sans égratignure. Capable de se regénérer, le Docteur traverse les âges en changeant d'apparence, de personnalité, et au fil des saisons de compagnons d'aventures.

Et c'est là que cette chère Amy Pond revient sur le devant de la scène. Certes la logique voulait que je commence la série par la première saison (les chiffres, le continuum espace temps tout ça) mais pour affronter le Docteur j'avais besoin d'une alliée, un visage familier et c'était forcément Amy. Je l'avais vu quitter l'histoire, je voulais la découvrir à ses débuts. Et honnêtement, quand on n'a pas tous les codes de la SF en tête, débuter avec la 5e saison est un vrai bonheur. Parce que la relation Docteur-Amy a tout du conte merveilleux : une petite fille rêveuse qui rencontre un extraterrestre déluré, qui n'a jamais espérer avoir un ami imaginaire pareil ?

Doctor Who © FR_tmdb

A présent que j'entame la 8ème saison, je peux dire avec grand plaisir que j'adore les histoires du Docteur ! Personnellement, je vois la série comme un conte spatio-temporel où l'on peut à la fois croiser Vincent Van Gogh et des formes de vies sans queue ni tête dans des galaxies très très lointaines. Effectivement, l'humour est typiquement anglais, à base de jeux de mots nuls, de dialogues fous et d'actions étranges, mais c'est un humour qui m'a toujours parlé. Mais ce que j'ai surtout aimé c'est les petits messages que l'on glane en cours de route : l'ouverture d'esprit, l'affrontement de ses peurs les plus enfouies, la sérénité face à l'inéluctable (une grande source d'angoisse pour moi). Le Docteur change et nous change mais toujours dans le positif. Et même la situation la plus sombre peut toujours être vue sous un angle différent. C'est une philosophie toute simple, que certains diront "simpliste" mais à l'heure où tout n'est que fin du monde et catastrophes familiales sur Netflix, laisser sa tête vagabonder sans boussole ça fait énormément de bien. Il y a un morceau d'enfance dans Doctor Who que je me lasse pas de retrouver à chaque épisode. Le Docteur c'est comme un Peter Pan presque adulte, avec une moralité en plus !

Donc oui, j'adore Doctor Who et je risque de devenir légèrement soûlante pour mon entourage proche (désolée d'avance). Je ne peux que conseiller aux irréductibles de tenter l'aventure à leur tour. Allez-y sans vous prendre la tête : prenez votre tasse de thé ou votre quinoa avec vous, calez-vous bien sur votre canapé et profitez, tout simplement !

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