Warcross

- Informations -

Auteur : Marie Lu
Editeur : PKJ
Genres : dystopie, science-fiction, YA
Date de parution : 4 janvier 2018
Prix : 18 € 50
416 pages

- Quatrième de couverture - 

La vie est dure pour Emika, 18 ans, criblée de dettes, et qui survit comme chasseuse de primes dans les entrailles de Manhattan. Aussi, bien décidée à fuir cette réalité, la jeune femme chausse ses lunettes connectées et plonge dans l'univers fantastique du jeu en réseau le plus incroyable 
jamais inventé : Warcross. Mais quand elle pirate la finale du grand tournoi de l'année, elle est repérée par l'intrigant créateur du jeu : Hideo Tanaka, un jeune et beau génie dont les fans se comptent par millions. Emika sent pourtant que les intentions d'Hideo dépassent le cadre de Warcross et pourraient bien faire vaciller la frontière fragile entre réel et virtuel...

- Mon Avis - 

Déjà je voudrais remercier les éditions PKJ pour leur confiance. Grâce à vous j'ai découvert Marie Lu (fille toujours en retard), merci beaucoup !

Warcross avait tout pour me plaire : Tokyo, Hideo Tanaka (celui-là il est à moi, pas touche mesdemoiselles !), jeux vidéos, réalité virtuelle, chasseuse de primes ! Que des éléments pour me convaincre et me faire aimer ce livre. Et ça a marché bien évidemment ! Mais oui ! J'ai beaucoup aimé Warcross

Cette découverte d'un Tokyo futuriste, d'un monde virtuel où les matchs sont dantesques et où une panoplie de personnages bien construits se rencontrent le temps d'une partie, ou d'un mystère... tout est absolument génial. Marie Lu est une auteur qui a déjà fait ses preuves avec deux trilogies sorties ces dernières années (trilogies qu'il va falloir que je découvre) et elle sait emporter son lecteur dans un monde à la fois merveilleux et douteux. Merveilleux pour la technologie, le futuriste et la puissance des inventions de Hideo Tanaka. Douteux pour les questions que Warcross amène forcément, ainsi que les dangers liés à l'informatique. Warcross est un concentré de bonnes choses. 

Cependant ma lecture a duré plus longtemps que prévu, et je pense que malgré toutes ces bonnes choses, le roman a un peu souffert de ma connaissance du genre. Malgré ses excellentes idées liées à la réalité virtuelle, Marie Lu reste dans le schéma type pour la littérature Young Adult : une héroïne orpheline, dans la précarité qui va voir sa vie brusquement changer grâce à un changement social et une rencontre. Si le lecteur est un fan du genre, les ficelles du récit lui seront vites révélées. Il n'y a donc pas eu de grosses révélations pour moi à la fin de ce premier tome. J'ai aussi un peu regretté l'écriture de Marie Lu (même si on parle plus de traduction ici, l'auteur étant américaine) qui bien que concise et agréable tombe dans ma case "écriture américaine" (oui j'ai des cases d'écriture, je suis bizarre je sais). 

Mais il ne s'agit là que de détails. On peut tout à fait aimer un roman stéréotypé si il est bien mené. Et c'est justement le cas avec Warcross. Si ma soif d'originalité n'a pas totalement été assouvie, j'ai quand même adoré le voyage et je suis curieuse de découvrir la suite. 

Je vous conseille donc vivement Warcross. Si vous êtes comme moi grand amoureux des mangas ça vous parlera forcément, et si vous aimez surtout la dystopie, ça vous plaira également ! Tout le monde joue à Warcross, tout le monde peut aimer Warcross. Vive Hideo Tanaka (cri du coeur).

- Réflexion du chapeau - 

En découvrant l'univers de l'histoire j'ai été un peu désappointée par la couverture française. Même si elle est très jolie je trouve qu'elle minimise l'impact de la technologie dans le récit. Warcross c'est révolutionnaire, brillant, imposant et le choix du dessin et des couleurs (notamment la chevelure de Emika) pour cette couverture me donne un effet trop léger. 

Pour vos petits yeux ébahis mes chatons, la couverture originale (simple mais efficace) et un fanart diffusé par l'auteur elle-même sur son site internet.

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